dimanche 30 juin 2013

Yôsei, le cadeau des fées - Alice Brière-Haquet et Shiitake

Grâce à un petit concours facebook, où il fallait écrire un modeste poème en 4vers/phrases dédié aux fées, j’ai gagné cet album superbe de la petite maison d’édition Nobi-Nobi.


 

C’est un ouvrage grand format de 64 pages où nous sont présenté des fées : à chaque illustration pleine page de Shiitake représentant une fée aux grands yeux façon manga répond un texte poétique d’Alice Brière-Haquet.

 

Le format et la mise en page font de chacune de ces fées de vrais trésors. Toutes représentent parfaitement bien le sentiment ou l’état d’esprit qu’elles sont sensées incarner. Sans surprise ma préférée est la fée de la mélancolie, aux accents gothiques et aux ailes noires.



Yôsei, le cadeau des fées /   Alice Brière-Haquet, Shiitake, Nobi Nobi ! - 2013 ; 64p. - 16,90€


Le Poème qui m'a permis de remporter ce livre :

Fées du printemps impatiemment je vous attend,
Fées de l’été s’il vous plaît venez m’aider!
Fées de l’automne en mon cœur vos noms résonnent,
Fées de l’hiver, entendez ma prière

 

dimanche 23 juin 2013

L'invitée d'Audham et d'Eileen N°1 : Aurélie vous donne 7 bonnes raisons de vous mettre à regarder Dr Who

Dans ce nouveau type d'article, nous proposons à des ami(e)s blogueurs/euses de venir nous faire une critique de leur choix.
Pour cette grande première c'est donc Aurélie qui s'y colle. 

Aurélie se définit comme "bibliothécaire adjointe spécialisée, parisienne d'adoption, rhônalpienne de cœur", sur son blog Quand les livres auront des dents... Aurélie est en fait une bibliothécaire anglophile, ce qui inclut un goût prononcé pour le thé, l'humour britannique et un amour inconsidéré pour Sherlock Holmes (sous son apparence Cumberbatchienne), avec qui elle veut évidemment se marier. Aurélie nous propose aujourd'hui un article sur Dr. Who.

(... Je m'excuse d'avance de n'avoir pu restranscrire les illustrations qui accompagnent cet article, mais blogger boude) 

 7 bonnes raisons de vous mettre à regarder Dr Who

1. Vous allez améliorer votre accent British

Doctor Who, c’est la quintessence de la folie britannique : il s’agit de la série de science-fiction ayant le plus d’épisodes à ce jour et elle va bientôt fêter le cinquantième anniversaire de sa toute première diffusion. Autant dire que c’est un véritable monument. La prochaine fois que vous irez vous promener de l’autre côté de la Manche, regardez bien autour de vous : vous allez vous mettre à voir des tournevis soniques, des TARDIS et des Daleks un peu partout…

Mon conseil, c’est vraiment de faire l’effort de regarder la série en version originale (je suis sympa, vous avez droit aux sous-titres). Pour changer de toutes les séries américaines qui nous inondent depuis des années, vous allez entendre des acteurs qui parlent avec l’accent anglais… Ou écossais, ou gallois ou que sais-je encore ! Le Docteur rencontre des gens de toutes sortes d’origines et statuts sociaux et franchement c’est étonnant quand on en entend parler certains pour la première fois… Mais on s’habitue vite et c’est vraiment un plaisir que de découvrir toute cette diversité d’accents.

2. Vous allez adorer les différentes incarnations du Docteur


Le Docteur, donc, est un extra-terrestre, un Seigneur du Temps qui se promène dans le temps et l’espace à bord de son TARDIS (Time And Relative Dimensions in Space), un vaisseau camouflé sous l’apparence d’une sorte de cabine téléphonique bleue. Comme il tend à devenir à demi-psychopathe quand il reste trop longtemps tout seul, il récupère des compagnons (enfin, des compagnes surtout) à qui il fait découvrir la galaxie et qui nous permettent de découvrir l’univers au travers de leurs yeux.
Mais, de temps en temps, l’enveloppe charnelle du Docteur se détériore et il doit se régénérer, ce qui permet de changer d’acteur au bout de quelques saisons (ce qui est l’une des raisons de la longévité de la série). La nouvelle série (celle dont nous parlons ici, qui a été reprise en 2005) commence avec le 9ème Docteur et nous en sommes à présent à sa onzième incarnation (jusqu’ici, le Docteur a toujours été un homme, mais il n’a jamais été roux, à son grand désespoir). Le douzième Docteur est annoncé pour cet hiver…

Chaque incarnation a sa propre personnalité, sa phrase fétiche, et souvent son compagnon de prédilection. Dans la série de 2005, vous allez pouvoir rencontrer Nine (Christopher Eccleston, parfois boudé car il n’est resté qu’une saison et a été desservi par quelques scénarios pas terribles), Ten (David Tennant, qui a beaucoup marqué les esprits) et Eleven (Matt Smith, qui a apporté un regard plus enfantin et beaucoup d’humour à la série). Du coup, vous allez pouvoir tomber en amour avec le Docteur encore et encore… Et vous battre avec les autres fans pour défendre votre incarnation préférée !

3. Vous allez vous balader dans l'espace et le temps


Toute l’idée de la série est donc d’explorer l’espace et le temps avec le Docteur et ses compagnons. Apparemment, la série originale proposait plus d’épisodes historiques, rendant visite à de grandes figures de l’histoire terrienne et abusant des costumes d’époque. C’est moins le cas dans la nouvelle série. Certes, on pourra se promener dans les rues de Pompéi, partir rencontrer Dickens, Van Gogh ou Agatha Christie, mais le plus souvent la série fait honneur à la catégorie « science-fiction » en nous emmenant à l’autre bout de l’univers ou en nous proposant d’observer la mort de notre chère planète…

Mais, passé ou futur, Terre ou confins de la Galaxie, quelque soit le choix des scénaristes, le dépaysement est toujours assuré !

4. Vous allez avoir la frousse


Ce parti pris de la science-fiction permet aux auteurs d’introduire toutes sortes de monstres. Et il faut avouer que l’une des premières missions de Doctor Who, c’est de faire peur aux enfants. (Oui, oui, c’est une série de science-fiction familiale ! Tous les petits britanniques ont des fournitures scolaires à l’effigie du Docteur !)
Certains sont des ennemis historiques du Docteur, datant des premières saisons diffusées dans les années 1960… Et sont donc souvent assez ridicules. Mais les nouveaux scénaristes ne sont pas en reste et, ces dernières années, ont fait preuve d’une surenchère d’inventivité pour nous faire peur. 

Mentionnons en particulier le Silence (des extra-terrestres dont on oublie la présence dès qu’ils sortent de notre champ de vision… donc il pourrait y en avoir un juste derrière vous en ce moment sans que vous ne vous en doutiez!), les Vashta Nerada (des nuées d’organismes microscopiques qui semblent n’être qu’une ombre sur le sol… mais qui vous dévorent si vous marchez dessus) ou, mes préférées, the Weeping Angels (des statues d’anges qui avancent vers vous pour vous attaquer si vous les quittez des yeux, d’où la fameuse phrase du Docteur nous mettant en garde : « Don’t blink. Don’t even blink. Blink and you’re dead. » - Ne clignez pas des yeux, si vous clignez, vous êtes morts).

Certes, dit comme ça, c’est un peu ridicule. Mais ces monstres étonnants sont servis par la qualité des réalisateurs, des acteurs, et surtout du storytelling.

5. Vous allez être pris par l'histoire


Il faut dire ce qui est, les premières saisons sont à tout le moins inégales. Le showrunner Russell T. Davies qui a officié de la saison 1 à la saison 4 a certainement dû faire avec les moyens du bord et ça se sent : effets spéciaux à la Star Trek, monstres peu crédibles et relativement peu d’unité sur l’ensemble de la saison.
 
Mais, dès le début, certains épisodes se distinguent clairement des autres, démontrant une maîtrise scénaristique redoutable, introduisant des personnages fantastiques et constituant tout simplement quelques uns des meilleurs morceaux de télévision jamais produits. Un indice : si vous voyez le nom de Steven Moffat au générique, vous pouvez accrocher vos ceintures… Il a notamment écrit l’épisode « Blink » (avec les Weeping Angels dont nous parlions plus haut), qui est l’épisode préféré de nombreux fans et a reçu plusieurs prix. Il est assez singulier car on y voit en fait assez peu le Docteur et toute l’histoire se déroule au travers d’un personnage extérieur interprété par (la merveilleuse) Carey Mulligan. C’est cet épisode en particulier que je recommande à ceux qui n’ont jamais vu de Doctor Who : c’est un stand-alone qui fonctionne très bien même sans connaître la série (si vous voulez le chercher sur Internet, il s’agit du 10ème épisode de la saison 3).

A partir de la saison 5, Steven Moffat prend les commandes de la série et la qualité moyenne des épisodes augmente drastiquement. Les saisons s’articulent désormais autour d’un mystère posé dans le première épisode et résolu dans le season final ; l’arc narratif global s’avère complexe et est minutieusement déployé tout au long de la saison. Si certains regrettent qu’on ne puisse plus regarder un épisode de temps en temps sans trop perdre le fil de l’histoire, ce nouveau type de narration en enthousiasme beaucoup d’autres (dont je fais bien sûr partie).
Une autre possible porte d’entrée pour les nouveaux venus est justement le 1er épisode de cette saison 5, qui introduit la 11ème incarnation du docteur et son nouveau compagnon… C’est un petit bijou de mise en scène et de comédie : vous m’en direz des nouvelles.

6. Vous allez profiter des bienfaits de l'humour anglais

 
Car à mes yeux, Doctor Who, bien plus qu’une série de science-fiction, est avant tout une très belle démonstration de l’humour anglais. Après tout c’est l’histoire d’un extra-terrestre de 900 ans qui se balade dans une cabine téléphonique bleue !
Mais une image vaut mieux que mille mot, n’est-il-pas ? Alors voici quelques exemples…

7. Vous n'allez plus pouvoir vous arrêter


Ai-je réussi à vous convaincre ? Êtes-vous prêts à vous lancer dans l’aventure de Doctor Who ? Après tout, si vous commencez maintenant, vous devriez pouvoir être à jour pour la diffusion du prochain épisode, prévu pour le 23 novembre 2013 et qui célèbrera le 50ème anniversaire de la série…
Pourtant, avant toute chose, il me faut vous prévenir : il est possible que vous ne vous remettiez jamais de votre première rencontre avec le Docteur. C’est le cas de milliers de fans, réunis au sein d’un fandom « whovien » très dense avec ses magazines, ses cosplayers, et ses milliers de gifs animés
Mais sachez aussi que la série actuelle est aussi un bon point d’entrée pour découvrir la culture télévisuelle anglaise. En premier lieu, quand vous aurez fini de dévorer ses 7 saisons, vous pourrez vous attaquer aux 26 saisons (!!!) de la série originelle. Dans la foulée, lancez-bous aussi sur le spin-off Torchwood pour compléter vos connaissances whoviennes. (Certains argueront que la qualité n’est pas toujours au rendez-vous dans Torchwood. Je n’aurais qu’une chose à rétorquer : John Barrowman. Bref.)
En s’éloignant un peu du Docteur, si vous avez aimé les qualités de conteur de Steven Moffat, vous pourrez vous attaquer à une autre série dont il est le co-créateur : Sherlock (celle-ci devrait vous prendre moins de temps : il n’y a pour l’instant que deux -fabuleuses- saisons de 3 épisodes…). Le dixième Docteur vous a particulièrement plu ? Retrouvez David Tennant dans la toute nouvelle série Broadchurch. Les épisodes en costume vous ont charmé ? Il va vous falloir regarder Downton Abbey et Parade’s End.


Au final, vous devriez être suffisamment mordu pour n’avoir plus qu’une envie : émigrer à Londres au plus vite…

dimanche 16 juin 2013

Les voies d'Anubis - Tim Powers


Que peut vous offrir la vie quand vous êtes un professeur entre deux âges, dans une université de seconde zone, spécialisé dans un poète méconnu du XIXe siècle anglais, et que vous buvez pour oublier une vie essentiellement remplie de regrets ?
Pas grand-chose, n’est-ce pas ?

Et bien, selon Tim Powers, c’est précisément à ce moment-là que vous devriez commencer à vous méfier.
Brendan Doyle, spécialiste du très oublié poète William Ashbless, est embauché par un richissime excentrique pour donner une conférence sur Coleridge. Conférence fort bien payée, affaire rondement menée, croit-il.
S’il se doutait que les pages suivantes vont le conduire, et nous aussi, lecteurs émerveillés, au coeur d’un Londres XIXe fantasmé, brumeux et inquiétant, égayé de dieux Egyptiens, de magiciens et de créatures monstrueuses, accepterait-il cet étonnant contrat ?

Et dans une superbe édition Bragelonne, en sus !
J’espère bien que oui, Les voies d’Anubis étant un étonnant tour de passe-passe, où Tim Powers associe une excellente connaissance du XIXe, un concept joliment troussé à base de voyages dans le temps et d’histoire dans l’histoire (je n’en dis pas plus, mais lorsque le récit commence à jouer les poupées russes, le lecteur se régale), et un personnage, Doyle, qui gagne en humanité et en sympathie à chaque chapitre.

L’auteur joue avec les codes du roman XIXe en convoquant quantité d’images bien connues : Bohémiens, sorciers, mendiants, loups-garous... et utilise Brendan, héros et spectateur moderne, comme caution réaliste : que faire quand on est coincé dans le passé sans argent, et qu’on sait à l’avance ce que sera le destin de la moitié des gens qu’on rencontre ? Utiliser ces connaissances, bien sûr. C’est ce que va faire le héros pour se tirer de ses ennuis, et c’est sans doute ce qui fait une bonne partie de l’originalité du roman : son savoir universitaire tire Brendan d’affaire plus d’une fois, donnant à toute l’intrigue une certaine honnêteté et un semblant de réalisme. Pas de pouvoirs magiques, pas de réactions super intelligentes ou de prouesses physiques : dans une fantasy gangrenée de personnages tous plus exceptionnels les uns que les autres, la médiocrité du héros de Powers est agréablement rafraîchissante.

Enfin, si je devais en quelques phrases vendre ce roman, je dirais : c’est Londres au XIXe, c’est l’ancêtre du Steampunk, avec une rythmique phénoménale et un gros et savoureux retournement de situation au milieu. C’est du bon.


Les Voies d'Anubis / Tim Powers, Bragelonne - 2013 ; 480p.



PS : Et mille remerciements à Eileen, à qui je dois cette excellente lecture !!

samedi 8 juin 2013

Le Miroir aux éperluettes - Sylvie Lainé

Première de mes lectures ramenée des Imaginales. Ce petit recueil de nouvelles nous emmène sur les terres de la rencontre. Les 6 nouvelles sont toutes bien différentes et je leur ai trouvé quelque chose de très féminin. Pour ce qui est du côté « imaginaire », elles interrogent souvent la frontière entre le réel et le virtuel en posant des questions telles que : quel impact physique peut-on avoir dans un monde virtuel ?
La couverture par Gilles Francescano m’a réellement attirée, ainsi que ce thème de la rencontre.
Enfin, la préface de Jean-Claude Dunyach est absolument fabuleuse ! Venez y découvrir le mythe de Wendy, femme aux aspects on ne peut plus modernes…

La Bulle d'Euze
Douce nouvelle avec une rousse et mystérieuse héroïne qui cherche un regard dans un verre et dont le narrateur ne garde d’une brève rencontre qu’un souvenir, plein de tendresse. Une simple rencontre peut changer une vie.

La Mirotte
Seule nouvelle du recueil que je n’ai pas aimé. Il y est question de guérir la cécité par des procédés technologiques… dont les effets secondaires ne sont pas très clairs (disparition réelle ou hallucination, impact du virtuel sur le réel…)

Thérapie douce
Une jeune femme participe à une expérience sur les relations humaines avec un certains Gabriel A. (un ange ?) Drôle de nouvelle… on ne sait pas trop où elle nous mène.

Question de mode
Une jeune femme, banale, ne veut pas céder à la société qui impose de se cacher derrière une apparence trash. Pourtant, par amour, elle va transformer son corps…

Un rêve d'herbe
On ne se méfie jamais assez de qui l’on croise ! Une jeune femme rencontre un bel homme et est irrésistiblement attirée par lui. Il l’emmène dans son jardin où elle s’épanouira réellement… en tant qu’arbre, au milieu d’autres arbres-femmes… qui sera la prochaine ?

Un signe de Setty
Peut-être la nouvelle qui nous plonge le plus dans un futur technologique où chacun peut se créer son monde virtuel. Deux amis, un homme et une femme, vont vivre deux expériences très différentes chacun de leur côté mais face à la même Intelligence Artificielle. Une nouvelle qui interroge plus que jamais sur les frontières entre réalité et monde virtuel (lorsque notre esprit est dans un monde virtuel, notre corps peut-il garder séquelle de ce qui s’y passe ?)


Le Miroir aux éperluettes / Sylvie Lainé, ActuSF - 2007 ; 87p. - 6,10€

mardi 4 juin 2013

De retour des Imaginales 2013

Nous voilà donc rentrées de ce fameux salon, les valises remplies de livres et les carnets couverts de note. Chacune d’entre nous aura eu ses coups de cœur et ses préférences, mais quoiqu’il en soit, entendre des auteurs s’exprimer sur la création, découvrir le travail de maisons d’édition indépendantes, in situ, avec l’éditeur passionné en face de soi n’a pas de prix.
Il est donc vraisemblable que les prochains mois voient nos compte-rendus de lecture infusés d'œuvres découvertes à Épinal.

 
La très jolie affiche des imaginales 2013, réalisée par Magali Villeneuve & Alexandre Dainche


Comme je le disais nous avons toutes les deux eu nos coups de foudre, voici donc un article en plusieurs morceaux :


L’auteur qui nous a surpris :
Audham : Charlotte Bousquet, elle est passionnante, d’une culture infinie, et très féministe.
Eileen : Sylvie Miller, une vraie découverte : drôle, accessible et qui aime réellement les littératures de l’imaginaire, le festival et ses lecteurs!


Un livre qu’on aurait jamais lu sans les Imaginales :
Audham : Reprendre, de Jean-Michel Truong. Son auteur était embarrassé d’en parler, car ce n’est pas un roman mais un essai économique dans lequel il propose une solution à la crise financière actuelle. Et Jean-Michel Truong étant brillant et convaincant, là aussi, je m’empresserai de le lire.
Eileen : L’anthologie Contrepoint, aux éditions ActuSF : il a fallu la description par Stéphane Beauverger pour m’attirer vers cet ouvrage dont, décidément, je n’aime pas la couverture


Le truc le plus intéressant qu’on y a appris :
Audham : qu’il y a en France des enseignants-chercheurs dont l’objet d’étude est la fantasy et la science-fiction. Et qu’ils ont beaucoup souffert pour s’imposer.
Eileen : Plein de trucs sur les langues inventées par Tolkien... qu’il y a même 4 semaines de cours cet été à Bruxelles pour apprendre l’elfique !


Le moment le plus mémorable des Imaginales :
Audham : La pluie glaciale qui nous a accueillies, et cet étrange moment où on a erré dans le Décathlon de la zone commerciale d’Épinal pour acheter du matériel de survie (baskets imperméables et K-way, sur le front de l’élégance, le week-end n’aura pas été exemplaire...)
Eileen : L’entretien avec Gail Carriger, comme ses livres, pleine d’humour !


Enfin, pour retrouver les conférences des Imaginales 2013, qui ont été filmées par ActuSF, rendez-vous sur leur site.